Je tente aussi de redonner de la visibilité aux détails de la vie et aux gens qu’on a trop vite fait d’oublier. Il y a des plantes, des liquides renversés, des cônes de chantier et beaucoup de peaux dans mes images.
Autodidacte, je publie depuis quelques années des livres auto-édités (Schlagbourg, Voir les Aigles…), dans des fanzines undergrounds ou municipaux et en Australie, pour une pub de banque. De reportages sociaux à des carnets intimes, je suis les manifs comme je partage mes voyages sentimentaux, à un rythme de plus de 1500 photos par an sur les réseaux. On ne se demande plus pourquoi j’adopte cette stratégie de saturation quand on retrouve au milieu de mes photos, un téton ou une bite interdite de réseaux sociaux.