Je fais du made-to-order parce que je ne veux pas de stock. Je rassemble les commandes et procède à 2 expéditions par mois pour ne pas multiplier les envois et les émissions en CO2.
Dans cette optique, je demande à mes clients d’être patients, il nous faut, en tant que marques, les rééduquer (sans prétentions) en les intégrant au processus d’industrialisation et de commercialisation des vêtements afin qu’ils le comprennent et l’acceptent. Car le résultat en vaudra la peine, ces derniers ne se rendent pas compte de leur pouvoir sur l’industrie de la mode et il est de notre devoir de le leur rappeler.
Pour des pièces de meilleures qualités, qui tiendront dans le temps et qui seront produites par des personnes payées et traitées dignement.
Je suis encore dans la phase de réflexion de ce que sera la marque. Je ne veux pas faire que du vêtement, cette activité sera bien évidemment la principale, mais je souhaite également innover dans le textile. Avec des matières plus intelligentes, éco-responsables et ergonomiques, l’objectif ultime serait de pouvoir créer mes propres tissus en interne et allier à une production elle aussi 100% en interne. Dans un soucis de la diminution au maximum des parties prenantes, des déplacements, importations, exportations de matières premières et donc des émissions en CO2.